Article salon Chocolat

Le cacao fait son show !

Le calendrier maya annonce la fin d’un monde ? Raison de plus pour se faire plaisir ! Le Salon du Chocolat 2012 vous dévoile les Nouveaux Mondes du Chocolat : nouveaux goûts, nouveaux territoires, nouvelles tendances de consommation, nouveaux talents. Un « big bang » gourmand sans précédent se prépare ! Tous aux abris Porte de Versailles ! L’avenir du chocolat est en marche. Le divin cacao des Mayas est en pleine résurrection : on redécouvre aujourd’hui ses innombrables vertus. L’univers du chocolat fait sa révolution et bouscule les codes. Quels sont les nouveaux mondes du chocolat ? Quel lendemain pour cette douceur qui fait fondre les amateurs du monde entier ? Et si le cacao représentait un enjeu majeur, économique et environnemental ? Le Salon du Chocolat 2012 analysera les grandes tendances d’un nouveau monde gourmand.

400 participants, dont plus de 200 chefs et chefs pâtissiers internationaux de renom, se succèderont sur le podium des démonstrations de recettes, et travailleront aux côtés des 160 exposants chocolatiers venus du monde entier. Sur 12 600 m2 d’exposition interactive, le Salon du Chocolat 2012 propose une vraie immersion dans les Nouveaux Mondes du Chocolat avec une expérience culturelle, festive et gastronomique unique pour tous les visiteurs. Près de 130.000 visiteurs sont attendus pour cette édition 2012. 

 

 

CARTE DU MONDE DU CHOCOLAT
La consommation mondiale de cacao s’élève à près de 3 millions de tonnes par an, soit plus de 95 kilos par seconde, représentant 3 à 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Les analystes d’Euromonitor* prévoient une croissance annuelle des ventes de confiserie de 7 % en volume sur la période 2009-2014 et de 8 % pour les gommes à mâcher. Et ce n’est qu’une moyenne puisque le marché se tasse dans les pays développés alors qu’il explose dans les pays émergents. Le chocolat est l’un des rares produits qui a su rebondir malgré la crise. Ainsi, après avoir connu deux années de régression, le marché du chocolat a été bénéficiaire en 2010. Les ventes de chocolat ont progressé de +2,8% en valeur et +2,4% en volume entre 2009 et 2010 selon AC Nielsen. Avec +5%, la meilleure progression revient aux confiseries chocolatées (barres, billes, bouchées…) qui représentent quasiment un quart (24%) des parts de marché. Enfin, les tablettes (36% de parts de marché), peu touchées par la crise, continuent leur ascension : +2,4% en 2010, boostées par les ventes de chocolat pâtissier.
(*Source : Agro-média – octobre 2011)

 

LE MARCHÉ MONDIAL DU CACAO
Plus de 90% de la production mondiale de cacao provient de 5,5 millions de petites exploitations. Environ 3,5 millions de tonnes de cacao sont produites chaque année. Près de 50 millions de personnes dépendent du cacao pour vivre. La Côte d’Ivoire et le Ghana produisent plus de 50% du cacao mondial. En 2010, 1% de la production mondiale a été vendue aux conditions Fairtrade / Max Havelaar. 6 multinationales représentent 85% du marché du cacao et du chocolat : Hershey, Mars, Philip Morris, Nestlé, Cadbury, Ferrero.
(Sources : World Cocoa Foundation, Cocoa Market Update, mai 2010 ; http://www.mtm-news.com/ ; euro-excellence.org)

 

DE NOUVEAUX DEFIS POUR LA PRODUCTION

La mondialisation du chocolat est aujourd’hui évidente : de nouveaux territoires et usages du chocolat ont en effet émergé ces dernières années et dessinent les nouveaux contours de la carte mondiale du chocolat. De nouveaux pays s’ouvrent à la consommation du chocolat (Russie, Inde, Chine…), les pays d’Asie et en particulier le Japon connaissent un boom de consommation, le Brésil est aujourd’hui le 4ème pays consommateur au monde et le 5ème pays producteur de cacao, l’Afrique est devenu un vrai enjeu économique avec une production qui avoisine les 70% de la production mondiale. Cette nouvelle cartographie entraîne de nouveaux enjeux économiques du côté des producteurs, industriels et professionnels/artisans.

La production en question
Se pose notamment la question de la production de cacao. Au regard de la progression importante de la consommation dans le monde entier, les experts s’interrogent : y aura-t-il suffisamment de cacao produit dans les années à venir pour permettre de répondre à la demande de chocolat et de couvrir les besoins ? La consommation de chocolat augmente en effet deux fois plus vite que la production de cacao ! Elle augmente tendanciellement de 3 % par an, la production quant à elle n’augmente que de 1,5 % par an. L’écart entre production et consommation, risque de se creuser encore davantage dans les années à venir.

Des enjeux environnementaux
Face à la hausse de la consommation dans de nombreux pays, les denrées de consommation courantes que sont le cacao et le café pourraient contribuer à favoriser la préservation de l’environnement le long de la ligne équatoriale. Selon Tristan Lecomte, fondateur de Pur Projet* « Il faut encourager les pratiques agro-forestières et agro-écologiques, expliquer aux producteurs et aux consommateurs, que la défense d’une autre forme d’agriculture plus respectueuse de la planète serait tout à leur avantage (environnement, bienêtre). La sensibilisation du public à ces enjeux environnementaux et sociaux est déterminante, à ce titre le Salon du Chocolat est un excellent contributeur, le chocolat y est présent pour son côté gourmand mais le Salon met également en avant les enjeux durables de sa production. Il faudrait agir dans ce sens et sensibiliser davantage les professionnels et les consommateurs en leur donnant envie d’agir sur l’environnement grâce au cacao et à sa protection. Aujourd’hui, la déforestation est causée à 90 % par des répercussions agricoles (culture intensive du maïs, du soja, etc.) et à 70 % par l’alimentation animale ! Il importe donc de parler des filières et de leur impact et surtout d’expliquer aux consommateurs comment ils peuvent agir. Nos achats quotidiens sont un vrai bulletin de vote, avec un impact sur l’environnement, d’où l’importance de faire des choix de consommation éco-responsables (produits bio, équitables,…). » (* www.purprojet.com)

L’exemple Alter Eco au Pérou
Alter Eco déploie un programme de reforestation dans la coopérative Acopagro, située dans la région d’Alto Huayabamba, en Amazonie péruvienne. La coopérative, qui regroupe plus de 1800 petits producteurs de cacao et de canne à sucre, a été créée en 1997 sur la base d’un projet des Nations Unies, lancé en 1994, visant à substituer les cultures de coca par des cultures de cacao. Alter Eco a initié avec les petits producteurs un projet de reforestation, de captation de CO2, et de vente de crédits de carbone. Le mécanisme est simple : chaque arbre planté capte naturellement du carbone, puis les producteurs vendent des crédits de CO2 à hauteur des quantités de carbone captées par leurs arbres. Ce projet initié au début de l’année 2008, prévoit de planter des arbres natifs (Acajou, Caoba…), au sein même des parcelles de cacao des petits producteurs. Grâce à ce projet, ils se créent une nouvelle source de revenu, et favorisent par la même occasion la biodiversité et la régénération des sols dans leur région. Au total, 2 millions d’arbres seront plantés d’ici à 2013, et 720 000 tonnes de CO2 seront captées en 20 ans.

Les grandes tendances 2012
- L’argument santé. Cette nouvelle voie empruntée par les opérateurs peut prendre plusieurs formes : la réduction de la teneur en matières grasses des produits, la substitution du sucre par la stevia (édulcorant naturel, 200 fois plus sucré au goût que le saccharose), l’intégration d’huiles oméga 3 dans les tablettes, etc. Un chocolat enrichi en polyphénols est actuellement à l’étude pour lutter contre l’obésité. Il est aussi possible de trouver des chocolats aux probiotiques. Un autre aspect santé original du chocolat résiderait dans son pouvoir pour lutter contre les coups de soleil.

- Le commerce équitable. Cette piste est notamment retenue par les fabricants désireux de développer leur gamme de chocolat noir, moins gras et moins sucré. Au-delà d’une démarche socialement responsable, la signature de partenariats avec de petits producteurs de cacao permet aux industriels de sécuriser leurs approvisionnements, à l’heure où l’offre mondiale est déficitaire.

- Le bio et la naturalité ne sont pas en reste et beaucoup de chocolatiers innovent en ce sens. Exit les chocolats chimiques, enrichis en arômes, et vive les tablettes sobres, simplement au chocolat noir bien que sous différentes formes, ou les tablettes sur lesquelles on peut distinguer chaque composant. De même, le chocolat produit sous label biologique connait un véritable essor.

A vos tablettes, prêts, chocolatez !

 Toutes les infos pour se rendre au salon et plus encore sur : www.salon-du-chocolat.com et www.chocolateshow.com
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