Les dessous du collagène

Pas un magazine sans que l’on nous parle de ce fameux Collagène, en perte de vitesse croissante tout au long de notre vie. Mais savez-vous réellement ce qu’est le collagène ?  Je vous pose une colle ?
Pas de panique voici une séance de rattrapage…Pour être incollable sur LE COLLAGENE !

D’où vient le mot collagène?

Et bien, comme son nom l’indique, le collagène signifie « producteur de colle » (le nom vient en effet d’un mot grec, kolla signifiant colle). En effet, le collagène s’apparente à un gel translucide collant.

 

Qu’est-ce que le collagène?

C’est une glycoprotéine complexe participant au tissage de la trame cutanée et au soutien de la peau. Le collagène compose la grande majorité du derme, à 85% environ lorsque l’on est jeune. Avec l’élastine, les protéoglycanes, le hyaluronane (acide hyaluronique) et les glycoprotéines de structure, il est responsable de la cohésion du tissu cutané et lui confère des propriétés d’hydratation, de résistance, de souplesse, et de fermeté.

 

Où se trouve le collagène?

Nous en trouvons bien évidemment dans la peau mais aussi dans les os, le cartilage, les tendons, les yeux, les vaisseaux sanguins, les muscles, les dents, les poumons, le foie, le placenta…

 

Comment est-il fabriqué?

Ce sont les fibroblastes, cellules majeures du derme, qui assurent la synthèse du collagène, tandis que son assemblage sous différentes formes est réalisé dans la matrice extracellulaire ou tissu conjonctif. Les fibroblastes synthétisent une molécule élémentaire, le tropocollagène, faisant office de précurseur du futur collagène. Le tropocollagène (ou pro-collagène) est constitué de trois chaînes polypeptidiques alpha enroulées en triple hélice. A l’extrémité de chacune des chaînes se trouve un télopeptide non hélicoïdal, formé de quelques dizaines d’acides aminés. Une fois excrétées par le fibroblaste, les molécules de tropocollagène perdent leurs extrémités par clivage, et s’assemblent en fibrilles par pontages entre elles sous l’influence de la lysyl oxydase, une enzyme cuivre-dépendante. Ces fibrilles se regroupent alors en fibres de collagène, lesquelles vont ensuite se regrouper en faisceaux, apparaissant accolés les uns aux autres. Dans une peau jeune, les faisceaux de collagène sont denses, relativement parallèles à la surface cutanée. Les ordinateurs et Internet étant probablement le domaine de la technologie qui connaît la plus forte croissance, les casino en ligne et les salles de poker tentent de survivre et d’utiliser les nouvelles technologies récemment mises à leur disposition chaque fois que cela est possible.

Le saviez-vous ?
Un polypeptide est un ensemble d’acides aminés.
Un acide aminé est un maillon constituant les protéines.

Les différents types de collagènes

De nombreux types de collagènes coexistent au sein du derme, sachant que dans l’ensemble de l’organisme, pas moins de 27 collagènes différents sont recensés. Si, dans la peau, le collagène de type I prédomine, ainsi que le collagène de type III en moindre quantité, avec des fibres mixtes de types I et III, on y trouve aussi des collagènes de types V, VI, XII, XIV, et XVI. Quant à la jonction dermo-épidermique, elle est formée de collagène de type IV, tandis que les fibres d’ancrage situées entre la jonction dermo-épidermique et le derme sont plutôt constituées de collagène de type VII.

De nombreux gènes codant pour ces différents collagènes sont désormais identifiés. Les différents types de collagènes diffèrent selon la longueur et la nature des chaînes alpha qui les composent, et en particulier de leurs motifs successifs d’acides aminés. Les chaînes alpha sont en effet formées d’une succession d’environ 1000 acides aminés, organisés en séquences de types glycine-X-Y, X et Y étant le plus souvent la proline, l’hydroxyproline ou l’hydroxylysine.

 

Comment le collagène évolue-t-il avec l’âge ?

La production de collagène dans la peau commence à diminuer dès l’âge de 25 ans, mais ce ralentissement s’accélère à la quarantaine, avec une perte collagénique qui pourrait tourner autour de 1% par an. De plus, au fil des ans, les interactions existant entre ces fibres protéiques et les fibroblastes diminuent, désorganisant et relâchant le réseau dermique. En parallèle, les pontages du collagène se démultiplient aboutissant à une rigidification croissante des fibres : c’est la glycation, ou fixation de glucose sur des groupements aminés du collagène. Ils rendent le collagène résistant à l’action des collagénases, d’où rémanence des collagènes I et III pontés au cours du vieillissement de la peau. Conséquences du ralentissement de la production de collagène et de ses altérations, la peau retient moins d’eau, devient moins souple, s’amincit et se ride. Pas cool !!!

D’où vient le collagène de nos pots de crèmes ?

Il existe plusieurs formes de collagène, dont certaines sont utilisées pour lisser les rides ou gonfler les lèvres :
– Le collagène bovin est extrait de la peau de vaches mortes, stérilisé et liquéfié. On peut l’injecter dans les lèvres pour les gonfler ou sous les rides pour les estomper. Mais le collagène bovin finit par être absorbé par le corps; c’est la raison pour laquelle ses effets ne durent que trois mois environ.
– Le collagène marin est également utilisé dans les crèmes antirides. Le collagène marin est extrait de résidus de l’industrie agroalimentaire, le plus souvent des déchets de poissons ou de crevettes.

Pas convaincu ? Rassurez-vous, Dame Nature a doté plusieurs plantes de la capacité à stimuler la production de collagène. Chouette non ? En voici quelques exemples :

• L’immortelle dont le nom savant d’hélichryse signifie « soleil d’or », à l’image de sa forme et sa couleur. L’Immortelle, dotée d’une exceptionnelle longévité ne se fane jamais, même une fois cueillie. Utilisée depuis l’Antiquité, son huile essentielle favorise la synthèse du collagène et  stimule le renouvellement cellulaire.
• Les algues Laminaria contiennent un actif qui a un effet sur l’amélioration de la respiration cellulaire et sur la prévention du vieillissement des fibroblastes. En stimulant la consommation d’oxygène des fibroblastes, cet actif permet de relancer la synthèse du collagène et donc de prévenir la perte de densité et d’élasticité du derme.
• L’huile essentielle de Géranium Rosat est activatrice de la snthèse de collagène et protectrice des fibres de collagène.

Pour ceux qui souhaitent préserver leur capital jeunesse de manière originale, optez pour la bave d’escargots, riche en collagène et élastine !!!