Imprimons, oui, mais responsable…

IMPRESSIONS 300L’impact des imprimeries sur l’environnement est suffisamment important pour que certains industriels recherchent activement des alternatives écologiques. C’est le cas de la société Seregni France, qui a  implanté sur la commune de Tremblay-en-France à 25 km de Paris, le site de « l’imprimerie », entièrement pensé pour minimiser son impact environnemental et garantir les meilleurs pratiques en matière d’éco-responsabilité. Ce site utilise le principe du waterless.

Kézako ?
Il s’agit  en fait d’un procédé d’impression appelé Waterless, littéralement sans eau, qui présente aujourd’hui des performances environnementales sans précédent en offset industriel.

Inventé en 1979 par la compagnie japonaise Toray Industries, le procédé Waterless ne fut testé avec succès en Europe qu’à partir des années 1990, notamment par des imprimeurs suédois et allemands.

Son principe : remplacer les zones non imprimantes (appelées « non images ») des plaques Offset classiques par une fine couche de silicone : elle empêche l’encre d’adhérer et s’affranchit ainsi totalement de la solution de mouillage utilisée en offset conventionnel (notre encadré ci-contre).

La diffusion de ce procédé, face à un coût d’acquisition élevé, l’a longtemps confiné à des marchés de niche : livres d’art, ouvrages médicaux, étiquettes de parfums ou de vins, emballages pharmaceutiques… Sa remarquable qualité d’impression le réservait habituellement à des produits à très forte valeur ajoutée. Résultat ? Certains supports comme notamment le magazine ECOLOMAG, a pu augmenter son tirage en utilisant ce procédé.

Rappelons que l’offset traditionnel ou « humide », fortement consommateur d’eau, n’est pas seulement gourmand en ressources écologiques. C’est aussi un procédé d’impression très polluant à cause des additifs qu’il utilise :

  • de nombreux détergents chimiques, nécessaires à l’entretien des rotatives,
  • de l’huile, indispensable à leur bon fonctionnement,
  • mais surtout des COV, ces composés organiques volatiles, qui sont l’une des bêtes noires de l’EPA (l’Agence de Protection de l’environnement), laquelle tente d’en réduire drastiquement les émissions depuis 20 ans. Or ces COV sont largement utilisés en offset humide, précisément dans la solution de mouillage de l’encre. C’est le cas notamment de l’isopropanol, un alcool responsable à lui seul de 20 à 30% des émissions de COV dans les industries graphiques.

Pour en savoir plus….http://www.seregni.fr

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