En toute intimité….

Les règles changent… et nous aussi !

Les publicitaires ont beau nous faire croire, et ce depuis plusieurs années, que les règles sont bleues, que l’on finirait bien par s’en convaincre.

Dans le monde des bisounours et des stroumphettes, ils auraient sûrement raison mais dans la VRAIE VIE, que nenni ! Renouons avec ce sang impur (?) qui semble être devenu bien tabou….

Si je vous parle aujourd’hui du sang des règles, c’est bel et bien pour soulever un débat de fond (sans jeu de mot aucun) : Faut-il trouver une alternative aux tampons hygiéniques?

Un étrange objet fait actuellement le buzz sur internet : il s’agit de la COUPE MENSTRUELLE qui intrigue et dérange à la fois. Pourquoi celle-ci fait-elle de l’ombre (certes encore timidement) aux tampons ? Est-ce une tendance éphémère ou l’émergence d’un réel débat écologique et sanitaire ?

 

Les protections jetables internes, appelées tampons,  sont apparues aux États-Unis dans les années 1930, le premier Tampax datant de 1936. Il faudra attendre 1951 pour les voir arriver en France et 1960 pour la serviette périodique à usage unique. Bien évidemment, il est indéniable que les tampons ont constitué une réelle avancée pour les femmes mais  le recul dont nous disposons aujourd’hui nous montre certains inconvénients non négligeables et un bilan sanitaire et écologique peu satisfaisant.

1- Une pollution écologique :

Aujourd’hui en France, seize millions de femmes de 13 à plus de 50 ans utilisent en moyenne 280 protections jetables par an soit 10. 000 à 12. 000 dans une vie, un marché de 359 millions d’euros en 2003. Résultat, des tonnes de déchets  sont évacués par les toilettes sans compter les emballages et les applicateurs. C’est une pollution écologique considérable, au même titre que les couches jetables pour bébés. Par ailleurs, la fabrication des serviettes jetables et des tampons est très polluante et nécessite de nombreux produits chimiques. Les tampons sont fabriqués à base de viscose, blanchie au chlore, ou à base de mélange de viscose et de coton cultivés conventionnellement. On on sait combien la quantité massive de pesticides dipersés sur les cultures de coton pose problème. Par ailleurs, un tampon hygiénique conventionnel met des dizaines d’années à se dégrader. Il ne faut pas oublier non plus la production, le transport et la manutention de leurs multiples emballages plastiques individuels et leurs boîtes.

2- Une réalité sanitaire :

• le blanchissement à l’aide du chlore peut être la porte ouverte aux réactions allergiques puisqu’il peut  y avoir échange et absorption par la muqueuse vaginale des produits organochlorés.
• le tampon absorbe 90% des sécrétions utiles à l’équilibre vaginal, ce qui peut provoquer sécheresses vaginales, mycoses et beaucoup plus rarement « choc toxique ». Kezako ? Le syndrome du choc toxique (SCT) est  une maladie rare, grave, voire mortelle,  due à des toxines liées à la prolifération d’un staphylocoque doré. Cette pathologie a été associée à l’utilisation des tampons même si ce n’était pas la seule cause.

 

Alors que faire ?

Revenir aux serviettes lavables et anéantir plus de 60 ans de progrès liés à l’hygiène féminine ou adopter la petite COUPETTE révolutionnaire (et je pèse mes mots) ? Pour ma part, j’ai choisi mon camp. Vous voulez savoir pourquoi ? Et bien parce chaque mois, je pestais de ne pas avoir ce qu’il faut à l’instant T et, qu’entre nous, le confort n’étais pas au rendez-vous et ce quelque soit la marque. Après quelques hésitations et une heureuse rencontre, je me suis enfin décidée (il y a maintenant deux mois) à adopter La LunaCopine (c’est trognon non ?), la plus ergonomique et  la plus girly des Coupes Menstruelles. J’entends dire par ci et là que le Coupe menstruelle est rétrograde, contraignante et je dois bien avouer que cela m’agace énormément.  La Coupe Mentruelle représente une avancée conséquente pour nous les femmes, le bon équilibre de notre flore vaginale et la planète !

Petit rappel

la coupe menstruelle est une petite coupe hypoallergénique en silicone chirurgical qui recueille le sang menstruel. On l’insère dans le vagin, on la place sur le col de l’utérus où elle tient par un effet de ventouse. Il n’y a donc aucun risque de fuite. Il suffit de la vider et de la rincer plusieurs par jour et de la faire bouillir pour la stériliser à la fin des règles. Sa contenance permet de tenir plus longtemps qu’avec une serviette ou un tampon. Elle peut durer jusqu’à 10 ans.

 

Ses avantages

La Lunacopine semble aujourd’hui la plus aboutie et la plus confortable des coupes menstruelles. Grâce à sa forme unique, la douceur du silicone médical et des angles totalement arrondis, elle respecte l’intimité de chacune d’entre nous et se montre très pratique au quotidien, pour les menstruations, mais aussi en dehors pour aller à la plage ou à la piscine et éviter ainsi toute infection. Pour celles qui appréhendent la première utilisation, rappelez-vous de la toute première fois où vous avez utilisé un tampon… Ce n’était finalement pas si sorcier que ça, hein?

La Lunacopine présente plusieurs avantages sanitaires:

• 100% silicone médical, elle ne contient pas d’agent blanchissant, ni de parfum, et elle n’assèche pas le vagin.
• Elle ne touche pas le col de l’utérus.
• Elle peut être bouillie pour être stérilisée.
• Elle  n’est pas souillée lors des mictions et peut rester en place.
• Le syndrome de choc toxique n’a jamais été constaté.

La LunaCopine est économique !
Elle est, en effet, vite rentabilisée face aux autres moyens généralement utilisés. Une LunaCopine bien entretenue peut vous servir jusqu’à 10 ans, et ne coûte que 28€. La bonne nouvelle c’est qu’avec toutes les économies réalisées on va pouvoir s’acheter plusieurs paires de chaussures !!! C’est pas génial ça ?

La LunaCopine respecte l’environnement :
Puisque vous n’aurez besoin que de 2 à 6 Lunacopines dans votre vie, contre 10000 à 12000 tampons ou serviettes hygiéniques, vous limiterez ainsi vos déchets et agirez directement pour l’environnement.

Le saviez-vous ?

La première coupe menstruelle, la Tassette, a été inventée par l’actrice Américaine Leona Chalmers en 1937. Elle n’eut pas beaucoup de succès, à cause de la pénurie de caoutchouc engendrée par la Seconde Guerre Mondiale et des réticences des femmes de l’époque à insérer leurs doigts dans leur vagin. À la même époque, les tampons avec applicateur furent créés et trouvèrent leur place sur le marché.

 

2 tailles sont disponibles :
TAILLE 1
Cette coupe est bien adaptée aux adolescentes, aux jeunes femmes et pour des règles peu abondantes.
TAILLE 2
Cette coupe sera à choisir plutôt par les femmes ayant déjà accouché ou pour des règles abondantes.

Et vous qu’en pensez-vous ????

Pour en savoir plus : http://www.lunacopine.fr