Une palme rouge

L’huile de palme voit rouge

L’huile de palme est omniprésente dans notre quotidien et notre alimentation, du moins conventionnelle : elle est en effet largement utilisée dans des produits alimentaires (gâteaux apéritif, biscottes, pains spéciaux, brioches, bouillons, soupes, céréales, confiseries, gâteaux, desserts lactés, glaces, margarines, pâtes à tarte, pizzas, plats cuisinés…), mais aussi dans des soins d’hygiène (savons, shampooings, crèmes, sticks lèvres, déodorants, gels coiffants, mousses à raser…) et des produits d’entretien !

Pourquoi est-elle aussi répandue ? Elle est facile à produire (son rendement est élevé) et les ouvriers employés pour la produire sont peu payés,  d’où son coût très faible.

Mais si elle est très lucrative pour les industriels, elle n’est pas sans inconvénients pour le consommateur et pour l’environnement :

- elle participe directement ou indirectement à la déforestation en Amazonie.

- cette même déforestation a des répercussions sur la biodiversité qui se trouve diminuée de plus de 80%, touchant notamment fortement les grands singes comme les orang-outangs.

- elle contribue aussi, avec l’érosion des sols dus à la culture des palmiers, à l’émission de grandes quantités de CO2 tout en augmentant la pollution à cause des pesticides utilisés et des déchets issus de la fabrication de l’huile de palme qui sont souvent déversés dans l’environnement.

- la culture des palmiers génère l’expulsion des populations locales, lesquelles sont expropriées de leurs terres ancestrales.

- les modes de culture industrielle respectent rarement les droits des ouvriers qui sont souvent exploités et peu considérés.

Elle est donc devenue l’ennemie numéro 1 à bannir de nos assiettes et de nos salles de bain !

Heureusement, face à cette polémique très légitime, il existe une alternative qui est elle saine et équitable : l’huile de palme rouge bio. En effet, contrairement à son homologue traditionnelle, cette huile rouge présente de nombreux atouts, pour la santé, mais aussi pour l’environnement.

Si les carottes et les tomates sont bien connues pour leur richesse en béta carotène et lycopène, l’huile de palme rouge en contient bien plus : 10 fois plus de caroténoïdes que dans les carottes et 30 fois plus de lycopène que dans les tomates, d’où sa couleur.

L’huile de palme rouge est aussi très riche en vitamines E (de 7 sortes différentes). Elle est la meilleure source de tocotriénols, une vitamine E spécifique qui  préserve 30 fois mieux la peau et les yeux du soleil que les autres formes de cette vitamine, protège le système cardio-vasculaire et renforce l’immunité.

Les palmiers sont souvent cultivés pour l’extraction des carotènes, des vitamines E et d’autres substances saines telles que les stérols et la coenzyme QlO à partir des fruits du palmier. Ces substances sont employées par l’industrie pharmaceutique notamment pour la fabrication de compléments nutritionnels et de médicaments. L’huile restante est un déchet, dépourvu de nutriments intéressants. Cette huile de palme blanche, sans aucun intérêt nutritionnel et même malsaine est pourtant largement utilisée comme une matière première dans l’industrie alimentaire et cosmétique conventionnelle.Femme africaine

La marque AMANPRANA que nous prisons tout particulièrement sur Forevergreen et dont nous vous avons déjà parlé, propose une huile de palme rouge bio extra vierge, obtenue exclusivement en pressant les fruits (rouges) dénoyautés à froid et mécaniquement.

Pure et saine, elle augmente l’absorption des vitamines A, D, E, K et de substances nutritives vitales. On peut ainsi la qualifier de super aliment.
Elle est sans graisses trans, non raffinée et non désodorisée.

Durablement éthique
Les palmiers poussent naturellement en Colombie depuis très longtemps. Aucun arbre de la forêt tropicale n’est abattu pour produire l’huile de palme d’Amanprana. Avec son huile de palme rouge, Amanprana préserve même la forêt équatoriale et la biodiversité en Colombie : via World Land Trust (WLT), l’entreprise soutient l’organisation environnementale colombienne de défense de la nature ProAves, qui protège l’habitat des oiseaux et des amphibiens menacés d’extinction. Elle vise à arrêter la déforestation sauvage et à préserver la biodiversité et les richesses naturelles. Le WLT s’engage à protéger la forêt équatoriale et ses 10 millions de plantes et animaux.
En 2012, 750 hectares de forêt tropicale (certificat World land intermédiaire de ProAves.

Dans le respect des droits de l’Homme
L’huile de palme rouge d’Amanprana provient de petits cultivateurs colombiens de palmiers dans la région de Magdalena et Bolivar, à qui la société reverse 10% des bénéfices réalisés. De plus, grâce aux achats de matières premières par Amanprana, ils ont décroché leur certificat bio. Les petites “alliances pour la paix” servent de modèle au développement économique des communautés pauvres. Ces alliances agricoles perçoivent une prime en faveur du bio, de l’enseignement, de la santé et de la durabilité. 

Crédit photo : Bertie Winkel

Comment utiliser l’huile de palme rouge ?
- Tartinée sur du pain bio
- Dans des préparations culinaires d’inspiration africaine ou latino-américaine auxquelles elle donne une belle coloration dorée et une saveur douce : moambé, riz, oignons braisés, pommes de terre et Å“ufs sur le plat.

- Mais aussi, côté beauté, pour les soins du corps : comme huile de massage et comme support pour des huiles essentielles.

En résumé, l’huile de palme rouge est…
- Equitable
- Riche en vitamines E et carotènes
- Parfaite pour tartiner et cuire (mais pas pour la friture)
- Une huile extra vierge, bio et durable
- Pressée à froid et non raffinée
- Protectrice de la vision

HV palme rouge

Pot de 325 ml : à partir de 9,95€
Pot de 1600 ml : à partir de 39,95€

Disponibles en magasins bio et sur le site www.amanvida.eu

 

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