Une B.A. à butiner

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours été fascinée par les abeilles : voir le ballet aérien de ces insectes dorés butinant de fleur en fleur, les pattes chargées de pollen, quel magnifique spectacle !

Et je considère le métier d’apiculteur comme un des plus nobles qui soit.

 

Volons au secours des abeilles !
Mais, depuis quelques années, les abeilles sont en danger : leur population est en très nette diminution, et elles ont même totalement disparu dans certaines zones.
Ce phénomène nommé « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) reste inexpliqué : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice.
Les études en cours montrent que plusieurs causes sont responsables de cette disparition progressive : traitements pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, compétition avec des espèces invasives, changement climatique, multiplication des émissions électromagnétiques, nouveaux prédateurs…

Les chiffres de ce constat sont alarmants et font réfléchir  : en France, depuis 1995, près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent chaque année…. Et en 10 ans, 15000 apiculteurs ont cessé leur activité.

Aussi, quand j’ai découvert l’association Un toit pour les abeilles,  je n’ai pas hésité une seconde.

Un toit pour les abeilles s’est en effet donné pour ambition de participer à la sauvegarde des abeilles et au développement des colonies en regroupant des apiculteurs partenaires.

Ainsi, Un toit pour les abeilles agit en favorisant le parrainage : l’association propose aux entreprises et aux particuliers de parrainer l’outil de travail des abeilles, autrement dit une ruche. En remerciement, les abeilles offrent à leur parrain le fruit de leur travail : leur miel.
Chaque année, les parrains reçoivent des pots de miel provenant des ruches qu’ils ont choisies. 

 

Indispensables ouvrières
La plupart des cultures fruitières et légumières sont pollinisées par les insectes et surtout par les abeilles.
L’apport mondial de l’action pollinisatrice des insectes est estimé à 153 milliards d’euros par an.
L’homme serait-il capable d’en faire autant ? Bien des emplois seraient ainsi créés, mais cela paraît peu réaliste… Aussi, nous devons tout faire pour préserver les abeilles et protéger la biodiversité.
En effet, la disparition des abeilles entraînerait une perte économique de grande envergure, mais aussi une perte écologique majeure pour les écosystèmes si elles ne sont plus en mesure de remplir leur mission première : transporter le pollen.

Einstein aurait même dit que « si l’abeille disparaissait, l’humanité n’aurait plus que 4 ans à vivre »….

 

Mais, concrètement, soutenir l’association Un toit pour les abeilles, combien ça coûte ?

De 7€ par mois pour 6 pots de 250 g de miel par an à 24€ par mois pour 24 pots par an.

Les plus : si on le souhaite, on peut avoir son son nom sur l’étiquette du pot de miel. Et suivre sa ruche sur le site de l’assocation. 
Un miel personnalisé : de quoi faire de l’effet sur la table du petit déjeuner et une idée de cadeau originale !

Vous souhaitez soutenir vous aussi cette association ?
Suivez ce lien : http://www.untoitpourlesabeilles.fr/

Pour allier écologie et gourmandise tout en faisant une bonne action.