Une pesticides

Fuir les pesticides comme la peste

76 000 tonnes de produits phytosanitaires….
C’est la quantité astronomique (et plus que préoccupante) que la France déverse chaque année sur les cultures pour éradiquer insectes, microchampignons, mauvaises herbes… Et surtout pour majorer les rendements en produisant des plantes plus résistantes aux nuisibles. Notre pays est ainsi le 1er utilisateur européen de pesticides et le 3e au niveau mondial, derrière les USA et le Japon. Pas de quoi être fiers de ce (triste) record…

Pourquoi notre consommation de pesticides est-elle si importante ?
A l’origine, l’objectif était d’augmenter la production pour nourrir la population qui avait tant manqué pendant la seconde guerre mondiale. Ainsi, entre 1945 et 1985, la consommation de pesticides a doublé tous les 10 ans.

Aujourd’hui, ces pesticides (fongicides, herbicides et insecticides phytosanitaires) sont majoritairement utilisés pour les cultures agricoles (90%) ou horticoles (10%). Une proportion moins importante est employée pour le jardinage et par les collectivités locales mais malheureusement toujours à des doses trop fortes. 
Résultat : ces pesticides se retrouvent dans nos assiettes, mais aussi dans 90% des rivières et dans 60% des nappes d’eau souterraines. 

Bébé vertEt alors que certains de ces pesticides ont pourtant été interdits, des traces sont encore présentes dans notre sang et ce, 30 ans après leur soi-disant disparition. La contamination se faisant entre autres de la mère à l’enfant via le placenta, puis par le lait maternel. Les enfants doivent donc être particulièrement préservés dès leur plus jeune âge : ils consomment proportionnellement plus d’eau et d’aliments que les adultes (par kg de poids), donc risquent davantage d’ingérer des toxiques alors que leurs organes et leur système de défense sont encore immatures.

Selon la DGCCRF (Répression des Fraudes), la contamination par ces pesticides a augmenté : on en retrouve des résidus dans 52.1% des fruits et légumes (contre 46% en 2006) et 7.6% dépassent les Limites Maximales en Résidus 24% des fruits et légumes contiennent jusqu’à 8 pesticides différents.
Un toxicologue, Jean-François Narbonne, chercheur au CNRS, souligne un lien avéré entre les pesticides et des troubles neurologiques (de type Parkinson) ou des perturbations au niveau hormonal (la féminisation des espèces entre autres). On soupçonne aussi les pesticides d’être responsables en France de l’augmentation des leucémies (+ 62% en 10 ans) et de la stérilité (12% des couples sont stériles).
C’est le WWF (World Wildlife Foundation) qui, en 2004, a tiré le premier la sonnette d’alarme en révélant les résultats d’analyses sanguines réalisées sur 39 députés européens : 76 substances chimiques toxiques ont été retrouvées dans leur sang…

Au premier rang des végétaux les plus traités (donc à éviter impérativement), citons ces pommes aux formes parfaites et si brillantes que ne renierait pas la sorcière de Blanche Neige : elles subissent pas moins de 27 traitements différents pour leur donner cette allure ! Alors, ne faites pas comme Eve dans le jardin d’Eden, ne croquez pas la pomme (non bio) !
Pomme rougeHeureusement, il existe des solutions naturellement pour limiter sa consommation de pesticides : 
- Donner la préférence aux produits issus de l’agriculture biologique, laquelle interdit l’usage des pesticides.
- Eviter les aliments industriels non bio prêts à consommer qui contiennent des arômes, des édulcorants chimiques, des additifs…- Rincer, ou mieux, laisser tremper, au moins 15 secondes (mais 2 minutes au maximum pour ne pas perdre les nutriments hydrosolubles) dans l’eau froide, les légumes et les fruits non bio.
- Laver les végétaux non bio destinés à la consommation avec de l’extrait de pépins de pamplemousse certifié bio. Plusieurs marques en proposent en magasins bio : Citrobiotic, Super Diet, Ladrome (sous le nom de Citruvital)…
- Eplucher les légumes et fruits non bio : les pesticides se concentrent en effet essentiellement dans la peau. Ou utiliser une brosse pour les produits à chair ferme (carotte, pomme, melon etc.).
- Les cuire car la cuisson peut réduire la teneur en certaines molécules.
- Enfin, pour éliminer en partie la cire recouvrant certains fruits, utiliser de l’eau additionnée de bicarbonate de soude (1 cuillère à soupe par litre) ou de vinaigre blanc (1 dose de vinaigre pour 2 doses d’eau).

Autre grand principe de base : manger local (et si possible bio) et de saison pour boycotter des aliments ayant parcouru des milliers de km avant d’arriver dans notre assiette et refuser de consommer des produits dont on a forcé la croissance à grand renfort de substances chimiques.
Potimarrons

Une autre astuce bien pratique et innovante consiste à utiliser des sortes de « lingettes » pour nettoyer ses fruits et légumes quand on est en déplacement ou que l’on souhaite aller vite.Vegan Eden les 2
C’est la société française Vegan Eden qui a en effet eu l’idée de concevoir des feuillettes biodégradables, sans rinçage, composées d’ingrédients 100% naturels et alimentaires pour éliminer les résidus de terre et les impuretés.
Vegan Eden propose aussi une autre référence pour le même usage sous forme liquide en flacon. Ces 2 produits bénéficient d’un brevet déposé. Un nouveau geste d’hygiène au quotidien en quelque sorte.
Que contiennent ces produits permettant de nettoyer sans eau les végétaux destinés à la consommation ? Des extraits d’agrumes aux propriétés naturellement nettoyantes, des extraits de plantes aromatiques aux qualités désinfectantes, du vinaigre de cidre pour agir contre les bactéries, des épaississants (glycérine et gomme végétale) qui permettent à l’eau de s’accrocher aux fruits et légumes pour bien nettoyer les impuretés. Les feuillettes sont en plus imbibées d’eau purifiée pour permettre une utilisation sans rinçage.

Les produits Vegan Eden sont bien évidemment sans risques pour la santé, ils ne laissent pas de résidus, ni d’odeurs et n’altèrent pas le goût des fruits et des légumes.

4,99€ le flacon de 400 ml / 3,99€ le pack de 20 feuillettes
Disponibles chez certains primeurs et commerces de proximité, à la Grande Epicerie de Paris et sur le site http://veganeden.com

 

 

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