Copenhague – 10 jours pour changer le monde ?

cop15_logo_img6,8 milliards d’humains

196 Pays participants

10 jours de Conférence

1 planète à sauver !

 

Avant Copenhague … Kyoto … Rio de Janeiro

Outre les envies de vacances qu’elles peuvent nous inspirer, ces villes ont été et sont la constatation et l’acceptation de notre implication dans la destruction de notre écosystème, et notre envie d’inverser ce processus.

Ratifiée en 1992, la convention cadre des Nations Unis sur les changements climatiques (CCNUCC) a établi la reconnaissance de 189 pays sur les problèmes de l’influence de l’homme sur son environnement. Nous y retrouvons ainsi les trois grands principes qui sont encore débattus à Copenhague.

  • Le principe de précaution établit, qu’en l’absence de certitude sur la non-nocivité sur l’environnement d’une loi, d’une invention ou d’une activité, l’humain doit réfléchir aux conséquences de ses actes.
  • Le principe de responsabilités communes mais différenciées valide le fait que nous sommes tous responsables de la destruction de notre écosystème, mais à des degrés divers, variant en fonction de nos capacités politiques, industrielles et/ou économiques.
  • Le principe de droit au développement constate que, même si ce n’est pas forcement bien pour la nature, toutes les populations ont le droit d’améliorer leurs conditions de vie.

Le CCNUCC est ainsi entré en vigueur le 21 mars 1994.

Suivant un rapport confirmant que le changement climatique planétaire était dû à l’activité humaine, le protocole de Kyoto naquit en 1998. Ce protocole consistait essentiellement à faire ralentir et à maîtriser les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Il visait plus particulièrement les industries les plus polluantes, en proposant une recherche plus poussée afin d’améliorer la rentabilité « écologique » des procédés concernés : travailler plus pour émettre moins de CO2.

Kyoto permit de mettre en place le mécanisme de développement propre, afin de faire baisser le pourcentage d’émission de CO2 des pays ratifiant ce texte, ce qui fut le cas en 2002 avec la signature de la Russie.


Et maintenant Copenhagen

Si, ces dernières années, nous avons vu la faible réussite mondiale du ralentissement des émissions de CO2, les dernières études scientifiques, elles, nous garantissent que, si rien n’est fait d’ici 10 ans, le réchauffement climatique sera irréversible.

Premier constat d’échec ou stratégie gagnante, les négociations ne visaient non plus à stopper notre impact sur notre environnement, mais à limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés Celsius dans des conditions économiques satisfaisantes pour tous les pays.

Au programme de Copenhague, nous devions trouver un moyen de conserver et re-développer nos forêts et de ralentir le processus de réchauffement de la planète, qui aura des conséquences irréversibles sur l’écosystème, mais aussi sur les populations les plus exposées.

Alors que les dirigeants de ce monde semblaient avoir du mal à s’entendre sur la manière de sauver notre planète, les manifestations visibles à l’extérieur du bâtiment montrèrent une réelle volonté d’action dans le respect de l’équité des peuples.

Ces dernières journées de discussion nous ont montré que même si nous avions réellement les moyens et la patience de prévenir des changements planétaires drastiques, les dirigeants de la planète préfèrent finalement que nous soyons simples spectateurs et victimes d’une fatalité écologique que nous nous programmons.

Anciennement surnommé Hopenhague (l’espoir) et maintenant appelé Flopenhague (l’échec), le sommet de Copenhague a anéanti le travail effectué par de nombreux groupes de travail et d’ONG, depuis les deux dernières années, en rédigeant un texte sans but et sans implication réelle des pays. Nouvelle lueur d’espoir écologique, le prochain sommet pour sauver la planète se tiendra à Mexico à la fin 2010.


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One Commentaire

  1. lunazen
    10 janvier 2010 at 16 04 04 01041 ·

    En effet, beaucoup d’espoirs avaient été placés dans ce sommet, et il s’est avéré décevant. Il l’est encore plus quand on prend en compte les émissions de CO2 dues aux déplacements des chefs d’état!. Je fais des efforts de mon côté mais les participants dans la course au profit doivent en faire aussi et ce n’est pas gagné!

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