Weleda et l’arnica : une histoire en or

Qui aurait pu imaginer que derrière cette petite fleur jaune se cache tout une symbolique et un engagement sans faille de la part de plusieurs acteurs de la phytothérapie ?


ARNICA 8 300BIS PHOTO 300 3 ARNICA 8 300 B

Et si nous faisions tout d’abord connaissance avec ce joli bouton d’or ?


Description botanique

L’arnica est avant tout une plante médicinale. Cette herbacée vivace, reconnaissable à ses fleurs jaunes, se rencontre en France, dans les prairies d’altitude (de 600 à 2800m) des Vosges, des Alpes, des Pyrénées et du Massif Central. En Europe cohabitent deux variétés médicinales : l’Arnica montana et l’Arnica chamissonis. L’Arnica fulgens, leur proche cousine, aux propriétés comparables, habite, quant à elle, l’Amérique du Nord.

 

Histoire et tradition

On ne trouve pas trace de l’utilisation de l’arnica avant qu’il n’en soit fait mention par Sainte Hildegarde de Bingen au 12ème siècle. On utilisait les feuilles et les fleurs de « l’herbe aux chutes » en compresses et en décoctions pour résorber les hématomes.

Au 18ème siècle, apparaît la populaire « teinture d’arnica », célèbre pour son efficacité sur les bosses et les coups, même anciens.

PHOTO 300Le saviez-vous ? L’arnica a connu plusieurs noms populaires:

  • Herbe aux chutes - cette qualification reflète sa faculté de résorber les épanchements sanguins.
  • Herbe aux prêcheurs –cette appellation indique sa propriété à prévenir les enrouements. Elle était d’ailleurs autrefois fumée par les montagnards contre les toux quinteuses et les bronchites.
  • Herbe sainte – en raison de ses effets rapides et quasi miraculeux.
  • Herbe à éternuer – les fleurs fraîches écrasées provoquent des éternuements (le nom d’arnica est d’ailleurs une déformation qui vient du mot « ptarnica » qui signifie « qui fait éternuer »).


Composition chimique

Les composants les plus caractéristiques de la plante et vecteurs de l’activité thérapeutique en usage local sont des lactones sesquiterpéniques (responsable de l’amertume, essentiellement l’hélénaline), et ses dérivés qui joueraient un rôle majeur dans l’activité anti-inflammatoire. De même que des flavonoïdes, des huiles essentielles et des polyacétylènes qui pourraient contribuer à l’activité anti-inflammatoire. Enfin, d’autres composants de l’arnica, des dérivés de la coumarine, sont réputés pour leurs propriétés anti-coagulantes. La composition quantitative est variable en fonction de l’origine des fleurs.

Propriétés pharmaceutiques

L’arnica est un grand classique en homéopathie et en phytothérapie. La tradition lui attribue des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, anti-ecchymotiques, anti-microbiennes, anti-fongiques et cytotoxiques. En France, les préparations pharmaceutiques à base d’Arnica Montana ne sont préconisées que par voie locale et dans le traitement des ecchymoses. Dans certains pays, comme en Allemagne, ses indications sont plus larges et s’étendent aux hématomes, foulures, contusions et œdèmes associés à une fracture, aux rhumatismes articulaires et musculaires ou à l’inflammation des muqueuses buccales et pharyngées, ainsi qu’aux inflammations dues aux piqûres d’insectes.

 

Comment le préparer et l’utiliser ?

Les vertus médicinales de l’arnica étant concentrées dans les sommités fleuries, l’on peut, en fonction des besoins, utiliser la plante entière ou le rhizome (la racine). Ces éléments sont macérés conformément aux indications de la pharmacopée française.

L’utilisation par voie orale de l’arnica doit impérativement se limiter à l’usage de granules homéopathiques, dans des indications plus larges que celles de la voie locale. Hormis ce cas précis, les préparations à l’arnica ne doivent s’utiliser que par voie locale et dans des traumatismes sans plaie.

Propriétés cosmétiques

  • Activateur de la microcirculation- Anti-rougeurs
  • Adoucissant – Apaisant – Emollient
  • Après-soleil
  • Purifiant
  • Régénérant
  • Tonifiant – Revitalisant


L’arnica au sommet !

arnicaIl y a trois ans encore, personne n’y aurait cru. Aujourd’hui, c’est fait : « la convention arnica » a été signée le 22 juin 2007 au Markstein, dans le sud des Vosges. Elle engage l’ensemble des acteurs socio-économiques présents au pays de l’arnica, à respecter des directives visant la préservation de la biodiversité de ce site. Après plus de deux ans d’âpres discussions, les représentants des communes concernées, le Parc Naturel des Ballons des Vosges, les associations de cueilleurs, les laboratoires pharmaceutiques, dont la société WELEDA, les agriculteurs et les entrepreneurs de loisirs ont su concilier leurs intérêts et s’entendre sur la nécessité de préserver cette précieuse plante médicinale.

 

Weleda et l’arnica : une histoire d’amour de plus d’un siècle

C’est notamment dans les Vosges que Weleda provoque l’arnica sauvage depuis plus d’un demi-siècle pour ses préparations pharmaceutiques et cosmétiques. Chaque année, le laboratoire fait appel à une association vosgienne de cueilleurs professionnels de l’AVEM, l’Association Vosgienne d’Economie Montagnarde, pour y récolter 1,5 tonnes de plantes totales et 0,5 tonnes de fleurs avec l’autorisation des communes. La récolte peut-elle aussi constituer un facteur de disparition de l’arnica ? Non, pas si elle est effectuée selon certaines règles, comme l’a démontré une étude agro-environnementale effectuée par le Laboratoire de Phytoécologie de l’Université de Metz pendant trois années consécutives (1998-2001). Une étude effectuée sur le site du Markstein et co-financée par les Laboratoires Weleda et le parc régional des Ballons des Vosges.

weleda_hma_100mlPlante emblématique de Weleda, l’arnica des Vosges est à la base de plusieurs produits :

  • l’arnicagel
  • l’huile de massage à l’arnica, le meilleur vendeur de la société Weleda, élaborée pour la préparation et la récupération sportive, a déjà été adoptée par de nombreux sportifs et kinés du sport, notamment à l’NSEP (l’Institut National du Sport et de l’Expertise Professionnelle).

Pour en savoir plus : www.weleda.fr

darmowe spiny za rejestracje