Les labels de la mode éthique

Nous voilà à peine familiarisés avec les labels de la cosmétique bio qu’il nous faut à nouveau partir à l’assaut du B.A. BA des labels de la mode éthique, pour être sûrs de ne pas nous tromper. Voici les principaux :

Capture d’écran 2010-10-13 à 01.18.39Le label GOTS

Ce groupe a été fondé en 2002 dans le but d’harmoniser les labels existants de textiles organiques. Ce groupe va bientôt se transformer en «Global Standard GmbH ». Cette SPRL (société privée à responsabilité limitée) établie en Allemagne sera le propriétaire du label GOTS. Les propriétaires de la SPRL sont les 4 membres du Groupe de travail: Association Internationale des Industries Textiles Naturelles (Allemagne, coordonnateur du groupe), Soil Association (UK), Japan Organic Cotton Association, et Organic Trade Association (USA).

Le label GOTS est un label visant à garantir des textiles organiques. Il garantit également que les textiles ne contiennent pas de résidus nocifs. Les usines de textiles doivent économiser l’eau et l’énergie et les travailleurs sont protégés par une série de conventions de l’OIT (pas le travail des enfants, salaire décent …). Le label sera contrôlé indépendamment et vise à remplacer les labels nationaux sur les produits textiles organiques par un label mondial unique et clairement identifiable.

Les critères de ce label :

  • des critères sociaux, en particulier l’interdiction de travail forcé ou obligatoire, la liberté syndicale et des conditions de travail en toute sécurité.
  • des critères écologiques : les fibres doivent provenir de l’agriculture biologique, certaines substances toxiques (biocides, métaux lourds) ne peuvent pas être utilisés et les OGM ne sont pas autorisés.
  • des critères concernant la qualité du produit final :  pour la résistance au retrécissement lors du lavage et séchage et la solidité des couleurs lors de transpiration, de lavage et frottement mouillé ou sec.

Ce label ne comporte pas des critères économiques.

Pour en savoir plus : www.global-standard.org


EKO est le label attribué par Skal , organisme de certification des produits biologiques aux Pays-Bas, et par les autorités publiques. Le contrôle s’effectue sur toute la chaîne de production.
Skal est accrédité par le Dutch Council for Accreditation. Toute la chaîne de production est contrôlée au moins une fois par an et cela va :
des fermes de production, jusqu’à la gestion administrative, en passant par les unités d’importations, le sol…
Les professionnels ont une obligation de moyens, mais pas de résultats. Ils doivent respecter la réglementation. On ne leur impose pas l’absence de résidus puisqu’il peut y avoir contamination fortuite, notamment par les pesticides épandus dans le voisinage.
Un aliment labellisé EKO est produit selon des méthodes respectueuses de l’environnement, détaillées par la réglementation.
Les OGM sont proscrits.
Végétaux : pas de recours aux pesticides et engrais chimiques, rotation des cultures…
Animaux : élevage extensif, aliments biologiques essentiellement (90%), traitements antibiotiques limités, surface au sol définie…
Produits transformés : 95 % des ingrédients au minimum doivent être issus de l’agriculture biologique. Les aliments contenant entre 70% et 95% d’ingrédients biologiques peuvent indiquer : « x% des ingrédients d’origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique ». La liste des ingrédients doit préciser quels sont les ingrédients concernés

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Le label Eko

Créé en 2004, EKO est un label privé, collectif et contrôlé par Skal, organisme de certification des produits biologiques aux Pays-Bas et par les autorités publiques. Skal est accrédité par le Dutch Council for Accreditation. Le contrôle s’effectue sur toute la chaîne de production. Celle-ci est contrôlée au moins une fois par an et cela va : des fermes de production jusqu’à la gestion administrative, en passant par les unités d’importations, le sol… Les professionnels ont une obligation de moyens, mais pas de résultats. Ils doivent respecter la réglementation. On ne leur impose pas l’absence de résidus puisqu’il peut y avoir contamination fortuite, notamment par les pesticides épandus dans le voisinage.

Les critères de ce label :
Ce label comporte principalement des critères écologiques : les produits biologiques proviennent d’une méthode agricole respectueuse de l’environnement qui n’utilise pas d’engrais chimiques ni des pesticides chimiques. Ce label ne se soucie pas uniquement de la culture proprement dite, mais également de la transformation du coton ou de son emballage. Sont interdits notamment : les métaux lourds, les teintures à base de colorants cancérigènes et substances allergènes, le chlore pour le blanchiment.

Ce label ne comporte pas de critères économiques, sociaux, ainsi que de critères concernant la qualité du produit final.

Pour en savoir plus : info@skal.nl


eko sustainable textile Le label Eko Sustainable Textile

Le label Sustainable Textile, géré par Control Union World Group  (une entreprise privée internationale, qui est spécialisée entre autres dans la certification d’un large paquet de programmes de certification, dont Sustainable Textile), garantit que les fibres du produit textile labellisé sont d’origine naturelle et cultivées de manière biologique. La référence est l’Ordonnance Européenne (CEE) 2092/91 ou bien la réglementation NOP des Etats-Unis, complétée par des revendications supplémentaires. Par ailleurs, chaque étape du traitement (filer, tisser, laver, etc.) doit répondre à certains critères.

Les critères de ce label :

  • des critères sociaux: quelques conditions minimales sont reprises, mais le cahier des charges est très succinct sur ce point, et il n’est pas clair de quelle manière les revendications sociales sont prises en compte.
  • des critères écologiques: l’agriculture biologique est une méthode respectueuse de l’environnement dans laquelle les engrais synthétiques et les pesticides chimiques ne sont pas utilisés.
  • des critères concernant la qualité du produit final: celui-ci doit pouvoir être lavé, mais le cahier des charges ne mentionne aucun test pour le démontrer.
  • des critères concernant la santé du consommateur: le produit final ne peut pas contenir de résidus de pesticides interdits dans l’agriculture biologique. Il y a également des normes maximales pour le formaldéhyde et les métaux lourds dans le produit final.

Ce label ne comporte pas de critères économiques.

Pour en savoir plus : antwerpen@peterson.be


20Le label Naturtextil

Le label   »Naturtextil IVN zertifiziert” signifie que les vêtements sont fabriqués à partir de fibres naturelles, qui sont entièrement ou en grande partie originaires de culture biologique. Les producteurs dans toute la chaîne doivent répondre à une série de critères sociaux et environnementaux. L’organisation qui gère ce label, est l’Internationaler Verband der Naturtextilwirtschaft e.V. (IVN), une association d’entreprises qui produisent des textiles naturels.

Les critères de ce label :

  • des critères sociaux (basés sur les conventiosn de l’OIT) sont élaborés pour la transformation des textiles.
  • des critères écologiques: pour mériter le titre « organic » ou « organic – in conversion », au moins 95% des fibres (accessoires non textiles exceptés) doivent être d’origine biologique certifiée (respectivement en conversion)
  • des critères concernant la santé du consommateur: le produit ne peut pas contenir de résidus nocifs.
  • des critères concernant la qualité du produit final: il existe des critères concernant la résistance au rétrécissement lors du lavage et du séchage, la fixation des couleurs en cas de transpiration, de lavage…

Ce label ne comporte pas de critères économiques.


Capture d’écran 2010-10-13 à 16.39.15Le label BioRe

Créé en 1997 en Suisse, ce label certifie que le coton est issu de l’agriculture biologique, qu’aucun produit chimique n’est utilisé pour la teinture, que le blanchiment se fait à l’oxygène et que l’ennoblissement se fait sans formaldéhyde. Il milite également pour que les exploitants adoptent une culture diversifiée afin de remplacer la monoculture et limiter ainsi les dégâts sur l’environnement. De même, avant d’être rejetées, les eaux usées sont traitées. Enfin, il garantit des conditions de travail correctes pour les salariés et les producteurs.

 

DemeterLe label Demeter

On le retrouve sur des textiles issus de l’agriculture biodynamique. Ce type d’agriculture existe depuis 1924 et a pour but de soigner la terre, régénérer les sols et de favoriser l’intégration, au sein d’un même domaine agricole, des animaux d’élevage et des cultures. Il porte une attention particulière au respect des animaux. Et bien sûr, ce label satisfait aussi les exigences du règlement européen sur l’agriculture biologique.

Pour en savoir plus : www.bio-dynamie.org

 

Le label IMO

Depuis plus de 20 ans, l’Institut of Market Ecology certifie le coton bio. Reconnu par les organismes suisses, américains et japonais, il élargit maintenant son expertise à tout produit naturel. Les cotons sont cultivés sans pesticides, sans engrais chimiques, sans OGM et sont cueillis à la main.

Pour en savoir plus : http://www.imo.ch

 

lab_err7seLe label Oeko-Tex 100

C’est un label textile d’origine suisse qui garantit l’absence de substances indésirables pour la santé et la peau. ÖKO TEX s’applique à tout type de produit textile, naturel ou synthétique, mais aussi aux matelas, plumes, duvets, mousses, rembourrages, ainsi qu’aux articles en cuir. Il garantit l’absence (ou une teneur très faible) de substances indésirables pour la santé et pour la peau (formaldéhyde, métaux lourds, phénols chlorés, pesticides, phtalates, organo-étains, benzène et toluène chlorés, colorants cancérigènes ou allergènes, retardateurs de flamme…). Les émissions de COV (composés organiques volatils) sont également limitées ainsi que les dégagements d’odeur. Toutes les substances interdites ou limitées sont répertoriées selon une liste précise. Les valeurs limites varient selon les types de produit (pour bébé, en contact direct avec la peau, sans contact avec la peau et matériel de décoration).

Pour en savoir plus : www.oeko-tex.com

 

logo-max-havelaarMax Haavelar

Pour le coton bio, l’association de commerce équitable Max Haavelar a lancé en mars 2005 le premier produit de base non alimentaire issu du commerce équitable : le coton. Max Haavelar travaille uniquement avec de petits producteurs africains, du Cameroun, Mali, Sénégal, Burkina Faso.

Pour en savoir plus : www.maxhavelaarfrance.org


Source : http://www.infolabel.be

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