Laver plus vert…

Le quasi monopole du perchloréthylène

Le secteur du nettoyage à sec des vêtements représente environ 4 500 entreprises en France. Malheureusement, qui dit nettoyage à sec, implique presque systématiquement l’utilisation de perchloréthylène. Kezako ?
Introduit dans les années 50 pour remplacer les produits inflammables de l’époque, le perchloréthylène ou tétrachloréthylène, est vivement critiqué pour son impact négatif sur la santé et l’environnement. Solvant chloré que l’on trouve sous forme liquide, volatile et incolore, il est pourtant couramment utilisé comme nettoyant à sec des vêtements, dans 98 % des pressings français.

Les rejets se volatilisent majoritairement dans l’air ce qui explique la classification de cette substance comme un COV (composé organique volatil). Facilement absorbable par voie orale et par la peau, il est irritant pour les yeux et la peau des salariés. Il provoque une atteinte du système nerveux, respiratoire et digestif, et des dommages rénaux. Selon certaines études de l’INRS, le « perchlo » serait même responsable d’une augmentation des troubles de la reproduction. Certains pays ont déjà pris les choses en main en bannissant le perchlo, comme le Danemark qui a interdit l’installation de nouveaux pressings utilisant ce solvant. D’ici 2023, il sera totalement retiré du marché des Etats-Unis. En France, 75 % des utilisateurs de pressing préfèreraient s’adresser à un pressing écologique n’utilisant pas de solvants selon un sondage mené en février 2011 par ViaVoice pour Electrolux LagoonTM.
Quel danger pour l’environnement ?
Le perchloroéthylène est toxique pour les organismes aquatiques et entraîne des effets néfastes à long-terme. Le rejet du solvant dans l’eau peut provenir de machines performantes mal exploitées ou de machines obsolètes entraînant une production élevée de boues qui partent dans les égouts et une mauvaise séparation de l’eau et du perchloréthylène.

Quels dangers pour l’homme ?
Les rejets du perchloréthylène se volatilisent majoritairement dans l’air ce qui explique la classification de cette substance comme un COV (Composé Organique Volatil). Facilement absorbable par voie orale et par la peau, il est irritant pour les yeux et la peau des salariés. Il provoque une atteinte du système nerveux, respiratoire et digestif et des dommages rénaux. Selon certaines études de l’INRS, le « perchlo » serait même responsable d’une augmentation des troubles de la reproduction. Certains pays ont déjà pris les choses en main en bannissant le perchlo, comme le Danemark qui a interdit l’installation de nouveaux pressings utilisant ce solvant. D’ici 2023, il sera totalement retiré du marché des Etats-Unis.

Quels dangers pour l’environnement ?
Le perchloroéthylène est toxique pour les organismes aquatiques et entraîne des effets néfastes à long terme. Le rejet du solvant dans l’eau peut provenir de machines performantes mal exploitées ou de machines obsolètes entraînant une production élevée de boues qui partent dans les égouts et une mauvaise séparation de l’eau et du perchloréthylène.


Quelles alternatives en France ?

Parmi  les alternatives au perchloroéthylène proposées à ce jour en France, deux très différentes ont vu le jour il y a peu… Pressing à sec versus Aqua pressing !

1- Le pressing à sec nouvelle génération
LOGO SEQUOIAAvec déjà plus d’une vingtaine de boutiques en France,  Sequoia* représente une nouvelle génération de pressing écologique. Sequoia utilise GreenEarth, une technologie revendiquée comme propre et non toxique, à base de silicone liquide ou Siloxane. La technologie GreenEarth a été commercialisée en 2001 à l’initiative de General Electric, de Dow Corning et de GreenEarth Cleaning LLC (USA). Un Brevet mondial couvre jusqu’en 2024 le process de nettoyage et les principes de construction des machines.

GreenEarth est un composant 100 fois moins volatile que les autres produits utilisés dans les pressings actuellement. Il connaît une pénétration croissante depuis 2002 : 1 700 pressings aux USA l’utilisent, 900 pressings dans le reste du monde dont 300 en Grande Bretagne et 23 en France.

SEQUOIA

*Sequoia est une société du groupe Collidoue Invest, détenteur exclusif pour la France de la technologie GreenEarth.

Pour en savoir plus : http://www.sequoiapressing.fr

2- L’aqua pressing

A contrario de Sequoai, H2O utilise la technologie du nettoyage à l’eau, refusant ainsi toute utilisation de solvant issu de la pétrochimie. Le concept d’H2O repose sur une utilisation modérée d’eau (80 litres par cycle contre 150 en moyenne pour le nettoyage à sec), une utilisation de détachants performants, biodégradables et 100 % naturels.

H20 PRESSINF copie

Avec ses deux boutiques parisiennes, H2O nous surprend par son design novateur (on est très très très loin des pressings traditionnels !) : des lignes et formes évoquant la goutte d’eau, un décor apaisant par les couleurs et matériaux présents (blanc, vert bambou, bois).

Ne laissant rien au hasard, H2O a tout prévu : un emballage design, pratique et durable, des cintres en carton recyclable et en bois naturel,un emballage des vêtements en amidon de maïs et papier kraft et des sacs en matière végétale renouvelable (fécule de pomme de terre) conforme à la norme EN 13432, certifié OK Compost.

H20 PRESSING2

Pour en savoir plus : www.h2opressing.com -Tél. 09 81 30 31 12

On peut se réjouir de cette nouvelle offre de pressings plus green, qui, non contente de prendre soin de notre linge, de notre peau et de l’environnement, donne un sacré coup de jeune à l’univers des pressings.

 

 

 

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